Et si cette désignation à terme de l’ENTREPRISE devenait un patronyme ? Une évidence existentielle, une réalité telle qu’elle en serait tout simplement un fondement, permettant finalement de s’affranchir du mot « SENS » ?

Quand il devient urgent de parler de SENS, c’est qu’il y a de forte chance qu’il ne soit plus !

La réalité économiste de notre société, rendue aujourd’hui à l’échelle planétaire, est rentrée dans sa phase crépusculaire, rattraper par quelques vérités séculaires dont l’être humain ou tout au moins une grande partie d’entre eux a voulu se faire fi :  une disponibilité finie de ressources, la dégradation avérée et mesurée des équilibres climatiques, la mise à mal de la diversités du vivant, que la vie réelle n’existe que par le respect de ses équilibres, …

Créateur de cette réalité, les êtres humains ont potentiellement oublié qu’ils étaient régis par des essentialités qui peuvent se résumer à deux grands groupes, de prime abords semblant opposés et qui dans les faits sont parfaitement complémentaires et symétriques : les essentialités du corps et les essentialités de l’esprit.

Les premières regroupent le corpus vital du nourrissement organique, se chauffer, avoir un abris, etc., pouvant correspondre au niveau N°1 de la pyramide de #Maslow. Les deuxièmes regroupent le corpus vital du pourrissement cérébral, être en quête, rêver créer etc. pouvant correspondre au dernier niveau de la pyramide de Maslow.

La différence ici, est que le deuxième n’est pas que l’aboutissement intrinsèque du premier, mais une composante d’un niveau d’essentialité identique pour l’Homme.

Entre ces deux essentialités se dessinent le groupe du lien, qui en rassemble la mise en relation, la défense et le maintien du bienfondé, mais sans chercher à les remplacer. C’est justement ce dernier point que le consumérisme exacerbé de notre société nous fait aujourd’hui rencontrer : avoir fait croire à un fondement existentialiste à travers cette dimension alors que ce n’est que la conséquence juste et équilibré du reste.

Là se trouve pour grande partie la perte de SENS, car vivre uniquement pour consommer n’est pas un projet de vie en soi, car il n’offre pas d’autres perspectives que lui-même. Cette absence de pluralités dimensionnelles représente le cœur de sa limite et ses conséquences névrotiques, couvrant mal l’essentialité du corps et ayant mis à couvert l’essentialité de l’esprit.

 

Le résultat sont autant des scléroses comportementales que de perspectives, que des pathologies de tous ordres qui les accompagnent, qu’elles soient humaines ou environnementales. Retrouver du SENS est donc redevenu une nécessité vitale, que ce soit le SENS d’ÊTRE ou LE SENS DE FAIRE, LE SENS EN TANT QUE RAISON et/ou LE SENS EN TANT QUE DIRECTION.

L’avantage et l’inconvénient du mot SENS est qu’il est par nature polysémique, c’est-à-dire qu’il recouvre plusieurs SENS, et que ce qu’il recouvre ou recouvrira n’est constitué que de ce que l’on veut bien y mettre … ! En clair sa définition est ouverte et n’a pas d’évidences directes. Elle ne peut être que l’aboutissement d’une réflexion, d’un travail en profondeur portant autant sur ses fondamentaux de ses croyances, ses rêves, ses utopies, que du bienfondé de ses valeurs, ses savoirs, ses potentialités de mise en mouvement et de partage.

 

L’entreprise, en tant qu’individu collectif n’échappe pas à ces règles et au fait qu’elle appartient de façon pleine et entière aux réalités sociétales qu’elles accompagnent, autant par ses actes de réponse que de promotion.L’ENTREPRISE est donc un vecteur de responsabilité de ce qu’elle fait et de comment elle le fait, de globalement ce qu’elle offre et comment elle offre, car partie prenante pleine et entière de ce que la société est et devient.

Le SENS est donc amené à régir l’ENTREPRISE dans la profondeur de ce qu’elle est, de lui faire retrouver son âme, son essence, ceci en regard de ce qu’elle génère au monde et du bien commun que potentiellement elle créé.

S’orienter vers le SENS est donc une démarche qui répond autant à une recherche de cohérence philosophique qu’à un souhait de pragmatisme technico-économique, de capacité à répondre aux inflexions sociétales tout en ne dévoyant pas ses fondements, gage de pérennisation, mais aussi d’alignement, donc de bien être, de paix.

S’orienter vers le SENS c’est aussi générer et assumer des aspirations et des inspirations, vecteurs naturels d’agrégation et d’attirance de forces vives et impliquées, une belle façon de pouvoir retrouver de l’investissement au sens global du terme, par les ressources constitutives de l’ENTREPRISE et par voie de diffusion, tout son écosystème ; une démarche à caractère pluri dimensionnels globalement vertueuse…

En parler c’est bien, le faire c’est mieux !

NOVATION est un acteur convaincu depuis quelques années de ce besoin de transmutation de nos activités économiques et en tant qu’expert en #INNOVATION et #STRATEGIE, s’est penchée sur le sujet de « L’ACCESSIBILITÉ DU SENS » et comment en faire un outil pertinent ?!

L’aboutissement est, outre une démarche philosophique de SENS, surtout une méthode pratico-pratique d’APPROPRIATION DU SENS pour SOI et de MISE EN ŒUVRE DE SON SENS.

Cette démarche permet de retrouver le bienfondé d’un propos et d’un positionnement, de cadrer une stratégie et d’une offre qui en découlent, de définir une structure, une organisation et une façon de la manager plus apaisée et fluide, de créer une capacité fluente apte à s’adapter et migrer en limitant crises et heurts, en bref une façon de se rapprocher de davantage d’harmonie et de souveraineté via une prise de responsabilité consciente de ses actes, en paix avec soi et le Monde.

C’est plus que jamais le moment d’œuvrer. Rencontrons-nous.

Contact : https://www.novation-conseil.com/contact/

 Pierre TALOU (Tous droits réservés – Copie interdite)